WG Sutherland
Lorsque l’on pense ostéopathie crânienne, on pense tout de suite à l’enfant.
Certes l’approche de l’ostéopathie crânienne est fondamentale pour le nourrisson et l’enfant (voir rubrique « ostéopathie & nourrisson ») mais il ne faut oublier que cette approche s’adresse aussi à l’adulte.
La boîte crânienne est formée d’une succession d’os articulés les uns aux autres d’une manière complexe. Une alternance de biseaux d’orientation différente permettant un mouvement permanent et alternatif.
L’origine de ces micros mouvements est due à la fluctuation d’un liquide (liquide céphalo-rachidien), dans lequel baigne le cerveau et tout le système nerveux central (tronc cérébral, cervelet et moelle épinière). Le rythme de cette fluctuation, appelée aussi mécanisme respiratoire primaire (MRP), est de l’ordre de 10 à 14 cycles par minute et persiste quelques heures après la mort.
Le mécanisme est perceptible par le praticien, le crâne alternant les phases d’expansion et de rétraction, tel un ballon qui se gonfle et se dégonfle.
Ce mouvement liquidien, va mobiliser les os de la ligne centrale crâne (sphénoïde et occiput en particulier) dans une alternance de mouvement de bascule et diffuser à travers tout le corps par l’intermédiaire des fascias.
Tous les tissus du corps sont donc en mouvements permanents, perceptibles quel que soit l’endroit où l’on place ses mains.
Cette mobilité est très faible et imperceptible pour des mains non entraînées, mais aussi infime soit-elle, il est indispensable pour l’ostéopathe de préserver son intégrité et de la restaurer si elle est perturbée.
L’ostéopathie crânienne est d’une grande efficacité chez le nourrisson et le petit enfant, car leur crâne est d’une grande malléabilité
Au cours de grossesses ou d’accouchements difficiles (forceps, ventouse, mauvaise présentation, passage difficile dans la filière du bassin, déclenchement, césarienne, etc. ), le crâne du nourrisson va subir de fortes contraintes.
Le crâne n’est pas tout, il faut intégrer la notion de mécanisme entre le crâne et le sacrum.
En effet le crâne est relié au sacrum par l’intermédiaire d’un tissu neurologique de protection et de nutrition de la moelle épinière : la dure-mère.
Il s’agit d’un manchon inextensible entourant la moelle épinière, qui présente la particularité d’avoir comme seules insertions une attache supérieure à la base du crâne (occiput) et une inférieure au niveau du sacrum.
Toute mobilité du crâne est transmise au sacrum et vice et versa.
Le système cranio sacré peut être assimilé à un modèle mécanique composé de deux poulies reliées par une corde inextensible.
La poulie supérieure est représentée par l’occiput (os de la partie postérieure du crâne), la poulie inférieure est représentée par le sacrum (os terminal de la colonne vertébrale).
Les mouvements de bascule des os du crâne lors du mécanisme respiratoire primaire va mobiliser le sacrum dans un mouvement autour de son axe.
L’ostéopathe cherchera à faire une analyse quantitative et qualitative de ce mouvement.
Il contrôlera le bon synchronisme crâne/sacrum, que nous appelons : l’intégrité du mécanisme cranio-sacré.
Le contrôle et la correction de cet axe mécanique est prioritaire et constitue souvent à lui seul la première séance d’un traitement, quelque soit le motif de consultation.
Bonjour, je me permets de vous écrire au sujet de ma fille qui a neuf ans et qui a un problème avec son palais car il est un peu étroit et une dent en particulier chevauche une autre, nous sommes allées chez l’orthodontiste qui nous a conseillé de lui mettre un appareil qui allait lui élargir le palais, nous l’avons mis mais ma fille a très mal supporté elle ne pouvait plus rien avaler et presque pas déglutir donc je suis retournée pour lui faire enlever car c’était un vrai cauchemar, ma question est est-ce que avec des séances chez un ostéopathe pouvait essayer d’agrandir son palais, n’y a t’il pas une autre solution ?
Je vous remercie.
Manuela
bonsoir
le praticien peut il percevoir une maladie, comme un problème de pancréas, simplement par l’étude du crane ?
que peu t percevoir le praticien lors de la consultation d’un adulte ?